Idylle atomique

reposaient des yeux illimités
d’enfance, cristaux pour composer
vert. oiseau du monde photosensible
dont le regard se métamorphose de marées
qui sentent en voulant
en tout le toucher expérimental
pour ramer dans l’espace.

complète, tout s’ouvrit dans la constance
de la demande comme pore ouvert.
montée sur les bras de la foule
en extase, guidée par des mains
autres
supportant le corps. grimpait
en évitant la sortie de corps alors
entière
et complète pour prendre la récompense,
invitation
à la cruauté par la blessure du non être.
en sa faveur palpitait
à nouveau pour des hanches étroites.

encore pleins, ils jouaient à cache-cache
près du mur dans un rite
va et vient confluant vers l’intérieur.
tout tremblant, ils traversent
la perspective ronde
de la terre sous le ciel où
l’infini est tout près.

je te retrouverai dans l’obscurité
et ils demeuraient dans le temps, dans l’espace
au-delà de la physique.

comme sur une danse martiale,
ils entrecroisent les membres à partir du noyau
concave du tronc, ionisés
par l’explosion des sphères
de plaisir.  

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