la forme se restitue dans un petit berceau
où le mot s’élide en effeuillant des éclairs
chez les mères. et les membranes sagesse amour
les frappent. elles se placent dans le feu des enfants
envahisseurs de puits.
tout s’emballe avec le navire de miroirs
voix et air pesant. la chambre noire ne
transporte du loisir, foot, cinéma
ont peur de dire entre nous et les mots
gens de dos, aiguilles, enfants. et des escaliers
dans l’attente, indicibles
pierres, diamants jamais écrits dans l’air.
les captifs,
et le devoir de parler à un instant précis.
entendent la clochette
malgré leurs croyances.
le coté licencieux et inconvenant piégeant,
grattant, tordant le fait,
signant un pacte avec les chats bourgeois.
si je pouvais remplir les mesures en te traversant à la nage.
prolétaire des mers, de l’horizon
à portée de main
quand tout l’oubli s’accouple
à une autre chose informulée, remplie
d’arêtes
comme une gorge
contenant le vivant
et la mort dans l’esprit de l’œuvre.
un poisson
comme un mouvement foudroyant.
des êtres ébahis et d’essence
en cercle autour d’un magnolia
multicolore, complet, extasié
de chair. poème. une science
qui ne tient pas dans l’étroitesse de la fable
dans le geste terne qui ne
fut.
ruminante, j’assemble eau et paysage,
j’habite la lumière de l’intérieur
comme à l’origine.
restitui-se a forma num diminuto berço
onde a palavra se elide desfolhando relâmpagos
nas mães. e as membranas sabedoria amor
batendo nelas. colocam-se na combustão dos filhos
invasores de poços.
tudo cavalga com o navio de espelhos
vozes e ar pesado. nem a câmara escura
transporta ócio, bola, cinema
têm medo de dizer entre nós e as palavras
gente de costas, ponteiros, crianças. e escadas
à espera, indizíveis
pedras, diamantes nunca escritos no ar.
os emparedados,
e o dever de falar numa hora certa.
ouvem a sineta
embora acreditem.
a licenciosidade indecorosa pregando partidas,
coçando, retorcendo o facto,
a pactuar com os gatos burgueses.
enchesse as medidas atravessando-te a nado.
proletária dos mares, do horizonte
ao virar da esquina
quando todo o esquecimento acasala
noutra coisa informulada, cheia
de espinhos
como uma garganta
com coisas vivas
e mortas no espírito da obra.
um peixe
como um movimento fulminante.
seres perplexos com essência
de oficina em redor de uma magnólia
multicolor, completa, extasiada
de carne. poema. uma ciência
não cabendo na estreiteza da fábula
no gesto terno que não
foi.
ruminante, encosto água à paisagem,
invado a luz por dentro
como as coisas primeiras.