Création [à l’Auteur] 

(inspiré de l’album Os poetas – entre nós e as palavras)

la forme se restitue dans un petit berceau
où le mot s’élide en effeuillant des éclairs
chez les mères. et les membranes sagesse amour
les frappent. elles se placent dans le feu des enfants
envahisseurs de puits.

tout s’emballe avec le navire de miroirs
voix et air pesant. la chambre noire ne
transporte du loisir, foot, cinéma
ont peur de dire entre nous et les mots
gens de dos, aiguilles, enfants. et des escaliers
dans l’attente, indicibles
pierres, diamants jamais écrits dans l’air.
les captifs,
et le devoir de parler à un instant précis.
entendent la clochette
malgré leurs croyances.

le coté licencieux et inconvenant piégeant,
grattant, tordant le fait,
signant un pacte avec les chats bourgeois.

si je pouvais remplir les mesures en te traversant à la nage.
prolétaire des mers, de l’horizon
à portée de main
quand tout l’oubli s’accouple
à une autre chose informulée, remplie
d’arêtes
comme une gorge
contenant le vivant
et la mort dans l’esprit de l’œuvre.
un poisson
comme un mouvement foudroyant.

des êtres ébahis et d’essence
en cercle autour d’un magnolia
multicolore, complet, extasié
de chair. poème. une science
qui ne tient pas dans l’étroitesse de la fable
dans le geste terne qui ne
fut.

ruminante, j’assemble eau et paysage,
j’habite la lumière de l’intérieur

comme à l’origine.  

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